Harry Bunce s'est taillé une place unique dans le monde de l'art avec ses créatures mignonnes, mais pas toujours câlines. Ses peintures et sculptures originales et caractéristiques de lapins et de chats défient toute catégorisation, combinant illustration, street art et beaux-arts avec un sens de l'humour mordant. Les collectionneurs ont décrit son travail comme « une rencontre entre Beatrix Potter et Quentin Tarantino » et l'ont surnommé notre « Banksy rural ».
Après une brève et instable période à l'école d'art, Harry a étudié la mode et le textile à Bristol et a passé deux décennies à travailler dans la mode. En 2007, sa vie a changé à la suite d'une simple question que lui a posée un ancien camarade d'école lors d'une fête : « Comment va l'art ? » - et il a commencé à dessiner et à peindre en fonction de ses engagements existants, travaillant souvent tard dans la nuit dans une tentative frénétique de rattraper le temps perdu. Les pièces qu'il a produites à cette époque avaient beaucoup en commun avec l'art populaire : des portraits fantaisistes de la faune britannique conçus pour plaire au grand public et non à l'élite de l'establishment artistique.
Les influences qui ont éveillé son intérêt pour le dessin et la peinture comptent toujours parmi les plus importantes pour Harry. Il cite notamment les auteurs et illustrateurs classiques pour enfants, dont Richard Scarry, Dr. Seuss et Beatrix Potter. En revanche, il reconnaît l'impact du punk, qui a bouleversé son jeune âge lorsqu'il a fait irruption sur la scène musicale britannique. Dans ce mélange éclectique, on trouve également des maîtres modernes tels que David Hockney et Keith Haring, dont la présence familière se fait parfois sentir dans son travail.
En créant un espace personnel au sein de la scène artistique florissante de Bristol, Harry a gagné une clientèle fidèle. Son travail a évolué, devenant de plus en plus distinctif et atmosphérique. Une collaboration fortuite avec les gourous de la sérigraphie, Screen One, qui ont également travaillé avec Banksy et Nick Walker, a introduit un élément plus graphique dans son style, accentuant son côté unique et légèrement déroutant et, par conséquent, élargissant son attrait. Il a pu consacrer plus de temps à sa carrière d'artiste professionnel et son travail a été accueilli avec un enthousiasme croissant. Il est désormais une figure établie de la scène artistique contemporaine britannique.
Basé dans la campagne du Somerset, Harry est un fervent défenseur de la campagne et de la faune sauvage qui inspirent une grande partie de son travail, et il soulève souvent des préoccupations environnementales. Il a contribué à des projets avec diverses organisations caritatives et groupes environnementaux, de Keep Britain Tidy à Greenpeace. Son travail est de plus en plus prisé par les collectionneurs de tous horizons, et parmi ses admirateurs figurent la présentatrice de télévision de la BBC Julia Bradbury et le regretté producteur de disques jamaïcain Lee « Scratch » Perry.
