Bien qu’il fasse référence à la nature et à l’humanité, il laisse une large place à l’ambiguïté sur chaque toile et invite le spectateur à compléter l’œuvre avec sa propre réponse créative.
Alors qu'il était encore enfant et qu'il s'intéressait déjà au dessin et à la peinture, Tim est tombé par hasard sur le film biographique de 1996 consacré à l'icône pop et peintre néo-expressionniste Jean-Michel Basquiat. La combinaison de leur héritage culturel commun et du sentiment contagieux de liberté qui se dégageait de l'approche de Basquiat a eu un impact énorme sur Tim, et voir le film a été un moment déterminant pour lui ; là où l'art était un passe-temps, devenir artiste est devenu un objectif. Dix ans plus tard, il a obtenu une licence en beaux-arts et s'est lancé dans une carrière artistique.
En utilisant des images trouvées et créées comme point de départ, Tim construit des couches de pigments, ajoutant des fragments abstraits, des marques audacieuses, des lignes brisées et des traits généreux pour créer des contours et des traits. Il travaille de manière intuitive, combinant l'huile, l'acrylique, la pulvérisation, l'émail et les encres graffiti. Chaque composition est un événement physiquement exigeant qui peut parfois nécessiter un échafaudage et des outils inattendus, des pinceaux larges aux serpillères à peinture au marqueur à long manche, pour effectuer des marques, des traits, des gouttes, des éraflures et des taches intentionnelles sur la toile.
Les crânes ont commencé comme ce que Tim décrit comme des « portraits par défaut », dépouillant l'identité physique du sujet pour libérer son énergie et la transmettre à travers des couleurs vives et des marques spontanées. Bien qu'il s'agisse d'œuvres expérimentales, la réponse a été forte et il a commencé à travailler sur « Memento Mori - 100 crânes », un projet qui l'a amené à peindre 100 crânes en direct dans l'espace d'une galerie en une semaine seulement. À la fin de la semaine, il a vendu chaque tableau en deux heures.
L'intérêt de Tim pour les sujets botaniques a été éveillé lorsqu'un collègue artiste a apporté des bananiers dans un atelier pour hiverner. Il a été fasciné par ces plantes tropicales spectaculaires et a commencé à introduire des éléments de leur forme et de leur énergie dans une série d'œuvres abstraites sur lesquelles il travaillait. Après avoir reçu un financement du Arts Council England pour rechercher des liens entre les plantations et les cultures commerciales et son propre héritage caribéen, Tim s'est vu offrir une résidence dans la société pionnière Touchlight Genetics. Là, il a pu interagir avec des scientifiques dans un laboratoire pour explorer sa nouvelle passion, et les jardins de Kew et l'Eden Project lui ont également fourni inspiration et opportunités.
Tim a vendu ses œuvres au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis. Parmi ses collectionneurs figurent Touchlight Genetics, BT, l'auteure-compositrice-interprète Mahalia et le New Walk Museum de Leicester.
